Louis XVI. Entrée commerce
 
Je mets en ligne dans cette rubrique Louis XVI. Réformes et Pré-Révolution l’entrée « Commerce » rédigée pour le Dictionnaire européen des Lumières dirigé par Michel Delon parce qu’elle me semble éclairer plusieurs aspects de la Pré-Révolution : les effets douaniers libre-échangistes de la guerre maritime contre la thalassocratie britannique, la dérégulation du commerce des grains, l’abolition des douanes intérieures, etc.
Le texte et la bibliographie correspondent à l’édition de 1997. J’y ai apporté quelques petites retouches, particulièrement formelles (numérotation et paragraphes).
 MB Décembre 2017
 
Pour l’édition 2007
 

Entrée « Commerce »

Dictionnaire européen des Lumières, direction Michel Delon

 1997

 
 
Pour citer : Michel Bottin, « Commerce », entrée in Dictionnaire européen des Lumières, dirigé par Michel Delon, Paris, PUF, 1997, pp. 242-244, réédité en 2007. En Anglais, entrée « Trade », in Encyclopedia of Enlightenment, dir. Michel Delon et Philip Stewart, London-Chicago, Fitzroy Dearborn, 2001, en 2 vol., et idem, New York, Routledge, 2013, en 2 vol, au vol. 2, pp.1349-1352.
 
 
L’évolution du commerce au XVIIIe siècle est marquée par la croissance économique et l’avènement du libéralisme. Sur fond de concurrence franco-anglaise, les marchés s’ouvrent et le commerce maritime atteint des niveaux inégalés jusque-là. L’encadrement du commerce recule, les obstacles s’estompent. Le monde s’ouvre à un nouveau système de relations internationales. L’acte commercial lui-même prend une signification nouvelle : dans l’échange chaque partie est gagnante et la richesse naît de la multiplication de ces échanges. L’idée que le commerce est créateur de richesse et fondement de l’économie devient un thème central des Lumières. Cette nouvelle approche bouleverse la perception morale et juridique du phénomène commercial (1); elle met en cause les réglementations intérieures et internationales (2) ; elle place le commerce dans une position sociale avantageuse (3) ; enfin, elle en fait même un objet de science (4).
 
1.  La licéité morale du commerce domine l’ensemble de la problématique juridique commerciale depuis le Moyen Age. Pour reprendre la question dans une des formulations de saint Thomas d’Aquin, « est-il permis dans le commerce, de vendre plus cher qu’on achète ? ». La réponse, complexe, ne présente évidemment aucun caractère manichéen ; elle est faite de nuances tissées par les casuistes et les jurisprudences. Il ressort de ce vaste débat que la pratique commerciale peut, dans certaines situations, générer un risque pour le salut de l’âme. D’où la nécessité de l’encadrer. L’encadrement du commerce contribue ainsi à fonder la société sur les vertus.
La doctrine protestante pose le problème en d’autres termes et voit au contraire la réussite commerciale comme une élection divine. C’est le cas des Calvinistes et en Angleterre des Puritains, grands bénéficiaires de la Glorious Revolution de 1688. Cependant, la référence directe à la Bible (« Nul ne peut servir deux maîtres : ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et l’Argent » ; Matthieu, 6, 24), confrontée aux premiers effets d’une formidable expansion commerciale, devait inévitablement poser le problème, non de la licéïté du commerce en soi, mais de ses ressorts moraux.
La question apparaît au grand jour avec la publication en 1705, à Londres, d’une brochure anonyme intitulée The Grumbling Hive, or Knaves Turn’d Honest, c’est-à-dire « La ruche murmurante ou les fripons devenus honnêtes gens ». L’auteur en était Bernard de Mandeville, un Hollandais anglicisé. Il y décrivait, sous la métaphore d’une ruche, une société corrompue marquée par les passions et les vices. La ruche fonctionnait pourtant pour le plus grand bonheur de ses membres. Tout bascula le jour où ses membres décidèrent de devenir honnêtes. La société périclita. Encouragés, ses voisins l’attaquèrent et la détruisirent. « Cessez de vous plaindre, mortels insensés, conclut l’auteur. Abandonnez vos vaines chimères. Il faut que la fraude, le luxe et la vanité subsistent si nous voulons en retirer les doux fruits ». Ainsi Mandeville, sorte de prophète du nouveau monde économique, fonde-t-il le commerce, non plus sur les vertus, mais sur les vices, seuls capables d’assurer efficacité et solidarité. L’opuscule marque profondément tout le siècle. Il connaîtra dix éditions de 1705 à 1723, avec additions et commentaires, et sera popularisé sous le titre de Fable of the Bees, or Private Vices, Public Benefits.
La Fable influencera l’ensemble de la pensée commerciale anglaise et écossaise. Adam Ferguson, dans An Essay on the History of Civil Society, Essai sur l’histoire de la société civile (1767) voit ainsi dans le commerce l’« art par excellence » ; il enrichit l’individu et consolide la société. La pathologie sociale sur laquelle il repose est indispensable à la liberté et à la prospérité. Adam Smith dans le Traité des sentiments moraux, The Theory of moral Sentiments (1759) voit sortir de ce désordre un ordre spontané, guidé par une « main invisible », idée reprise dans son célèbre ouvrage An Inquiry into the Nature and causes of the Wealth of Nations (1776).
La Fable des abeilles ne fut traduite en français qu’en 1740 mais ses idées traversèrent la Manche bien avant. Il est possible que Montesquieu s’en inspire dans les Lettres persannes lorsqu’il fait dire à Usbeck que « la passion de s’enrichir est le moteur de la prospérité publique ». L’idée sera reprise par Voltaire dans Le Mondain. Assaillie de critiques après sa traduction en Français -Dictionnaire de Trévoux par exemple-, La Fable des abeilles n’eut en France qu’une influence réduite.  Montesquieu dans De l’Esprit de Lois constate que « si l’esprit de commerce unit les nations, il n’unit pas de même les particuliers […]. Les plus petites choses s’y font ou s’y donnent pour de l’argent ». Les articles de l’Encyclopédie à dominante économique ou commerciale se gardent de laisser filtrer le moindre linéament de cette théorie de la « main invisible » ; Rousseau en prend le complet contre-pied lorsqu’il fait l’éloge de la frugalité et de l’autarcie, par exemple dans son Projet de constitution pour la Corse (1765).
 
2. L’Etat moderne, au temps de sa formation, est à la fois l’inspirateur de l’ordre économique et le partenaire du commerce. Il pratique un protectionnisme strict, interdit les exportations de produits « crus », encourage la sortie de produits manufacturés et évite d’acheter des produits finis. L’expansion, au XVIIe siècle, de ces positions qualifiées plus tard par leurs détracteurs de « mercantilistes », concerne tous les Etats d’Europe. La France de Louis XIV en a été d’abord le modèle avant d’en subir les premières critiques. Les Lumières vont développer une approche de l’ouverture, au plan intérieur comme au plan extérieur.
Pierre de Boisguilbert souligne ainsi en 1695 dans le Détail de la France les défauts d’une politique qui appauvrit la nation. L’Etat gène, par exemple par une mauvaise fiscalité, les mécanismes naturels. Il prône la nécessité d’un « commerce continuel » assurant la solidarité de tout le corps social. Boisguilbert ouvre ainsi la voie à la critique physiocratique. Il faut laisser agir la nature pour parvenir à la formation de prix normaux (Dissertation sur la nature des richesses). Une telle réflexion reflète la philosophie de Malebranche sur l’ordre naturel. François Quesnay affine ces positions : Essai sur l’économie animale (1747) ou l’article « Grains » dans l’Encyclopédie (1757).
 L’Ecole des « Economistes », de Mercier de La Rivière à Dupont de Nemours en passant par Gournay, s’engage dans la défense de la liberté du commerce. « Laissez faire (les lois de la nature), laissez passer (les marchandises) ». On ne se penche plus sur les défauts de la nature humaine mais sur les « dérèglements » de la nature provoqués par la loi. Ces positions libérales ouvrent en France une série de débats : suppression des douanes intérieures, liberté du commerce des grains, options douanières libre-échangistes. Les turbulences provoquées par l’échec du Système de Law et les fortes positions mercantilistes défendues par des auteurs renommés comme Véron de Forbonnais ou Dutot, limitent ou diffèrent ces réalisations.
 C’est le marché des grains qui soulève le plus de controverses. Sa réforme suscite des analyses approfondies, celles du Marquis d’Argenson en 1754 ou de Turgot dans l’article « Foire » de l’Encyclopédie. Les politiques libérales qui sont mises en place après 1770 soulèvent de multiples difficultés. Les hésitations du Napolitain Galiani, bon observateur de la question, illustrent ces incertitudes (Dialogues sur le commerce des blés, 1768). Il est favorable à la liberté mais il a vu en Angleterre ce que pouvait donner une telle libéralisation dans la protestation connue sous le nom de « Wilkes and Liberty » en 1768. Il y voit un risque révolutionnaire. La guerre des Farines en 1775 au début du règne de Louis XVI est une claire illustration des difficultés de dérégulation de ce commerce des blés. Il y a là de quoi jeter le trouble, même chez les plus fermes défenseurs de la liberté commerciale, tel Diderot.
         Au plan extérieur les cloisonnements frontaliers sont toujours la règle. Il y a des douanes partout. Ce qui n’empêche d’ailleurs pas la croissance. De 1715 à 1789 le commerce international croît dans des proportions considérables. Celui de la France quintuple ; il est multiplié par quatre avec l’Europe, par dix avec les colonies. La croissance du commerce anglais suit une courbe semblable : les importations passent de 6 millions de livres sterling en 1713 à plus de 30 en 1800 ; les exportations augmentent de 7 à 41 millions de livres sterling. Le commerce maritime y prend la plus grande part.
Cette expansion s’est pourtant produite dans un contexte international marqué par les cloisonnements et les monopoles : exclusifs coloniaux, actes de navigation et consolidation des positions mercantilistes, de la Prusse de Frédéric le Grand à la Toscane de Léopold en passant par le Portugal de Pombal. A cela s’ajoute le handicap d’un siècle fertile en guerres et en difficultés diplomatiques : le commerce maritime, plus sensible que tout autre à ces tensions, doit s’adapter, d’où le rôle essentiel joué par le « commerce neutre » au cours de la période. L’ouverture des marchés s’est souvent faite par la force, c’est la solution adoptée par les Provinces-Unies et surtout par l’Angleterre vis-à-vis des monopoles espagnols et portugais dès le XVIIe siècle. Inversement les succès commerciaux et navals anglais contribuent au renforcement progressif du « Navigation Act » établi en 1651 par Cromwell. A la fin de la guerre de Sept Ans, en 1763, l’Angleterre bénéficie, de fait, d’un monopole de pavillon que les puissances secondaires ne peuvent contourner qu’en obtenant l’octroi de licences.
Ces monopoles et cloisonnements sont contraires au droit international progressivement construit par l’Ecole du droit naturel. De Grotius à Vattel ou Burlamaqui en passant par Pufendorf s’organise en effet une réflexion sur la guerre et la paix construite sur les règles d’une justice universelle. La liberté du commerce y apparaît comme une justice absolue ; sur la mer c’est même une loi naturelle. Ce courant qui culmine avec l’œuvre de Christian von Wolff s’épanouit dans l’Aufklärung. Il n’influence guère l’Angleterre parce qu’il va à l’encontre de l’appétit de puissance anglais ; il n’est guère enseigné en France, surtout parce qu’il véhicule des éléments de doctrine susceptibles de saper l’autorité monarchique. Il devient par contre la référence juridique des Neutres.
 C’est dans ce contexte juridique qu’éclate en 1778 la guerre dite « d’Amérique ». Pour les contemporains elle est moins une guerre destinée à libérer les colonies anglaises d’Amérique qu’une « guerre pour la liberté des mers ». La France s’y affirme comme le champion des Neutres. Sa victoire en 1783 provoque une ouverture douanière libre-échangistes entre plusieurs Etats européens. Le traité franco-anglais de 1786 n’en est que le plus important et aussi le plus connu en raison de ses conséquences controversées. Le retour aux pratiques protectionnistes, comme c’est le cas en France en 1791, et surtout la guerre maritime généralisée qui s’installe pour de longues années au printemps 1793, renouent avec les pratiques anciennes.
 
3. Pièce maîtresse de la prospérité économique, le commerce bénéficie de la reconnaissance sociale. C’est en Angleterre, dans les années qui suivent la Révolution de 1688, que s’opère cette mutation. Les personnages mis en scène par Richard Steele et Joseph Addison dans deux publications périodiques, The Tatler -le babillard-, en 1709, puis The Spectator, illustrent bien la transformation. Tous sont imprégnés de bon sens marchand. Le seul noble, Sir Roger de Coverly, est si simple et plein d’esprit pratique, qu’il offre l’image du parfait gentleman, en contraste avec celle du gentilhomme français. Ces périodiques, largement diffusés dans les pubs londoniens, offrent ainsi un nouveau modèle social. Dans The Conscious Lover (1722), son chef d’œuvre dramatique, Steele n’hésite pas à faire dire à Mr Sealand, un riche marchand qui veut marier sa fille à un noble : « Permettez-moi de vous dire que nous autres, marchands, nous sommes une espèce de noblesse qui a poussé dans le monde au siècle dernier ».
 Daniel Defoe témoigne lui aussi de cette évolution dans sa description du commerce anglais au début du XVIIIe siècle (The complete English Trademan, 1725-1727 ; A Plan of the English Commerce, 1728) où il utilise, pour la première fois l’expression de « révolution commerciale ». Cette approche a influencé Voltaire. Lorsque dans les Lettres philosophiques il fait l’éloge du commerce et du négociant, c’est pour en tirer une leçon politique : « Le commerce qui a enrichi les citoyens en Angleterre a contribué à les rendre libres et cette liberté a étendu le commerce à son tour. De là s’est formée la grandeur de l’Etat ».
La question restera cependant pour les Philosophes un objet de polémique et de critique. On n’y trouvera jamais de peinture sereine et avantageuse du marchand, telle qu’on la trouve par exemple chez Carlo Goldoni. Ici, le citoyen de Venise, où la marchandise se confond avec la noblesse, rejoint à sa façon les personnages de Steele. Son honnête marchand -dans I Mercanti par exemple-, au langage précis et empreint de philosophie naturelle, s’impose aussi bien face au plébéien qu’à l’aristocrate.
Le débat sur la dérogeance en France témoigne des problèmes posés par la reconnaissance pleine et entière du commerce. Il est pourtant largement ouvert dès l’édit de 1701 qui permettait aux nobles de pratiquer « toute sorte de commerce en gros ». Les nobles préfèreront pourtant la finance ou l’industrie. C’est en fonction de ces insuffisances qu’il faut apprécier l’ouvrage de l’Abbé Coyer sur La noblesse commerçante (1756). Il est fait pour encourager les nobles à commercer. Le commerce, explique l’auteur, est devenu l’âme des intérêts politiques et la balance des puissances ». La réplique immédiate du Chevalier d’Arc (La noblesse militaire ou le patriote français, 1756) traduit l’ampleur du débat qui traverse la société française.
 
4. A cette promotion du commerce dans l’échelle des valeurs sociales, correspond une nouvelle approche scientifique du phénomène. Le commerce, savoir empirique jusqu’à la fin du XVIIe siècle, devient objet de science. C’est en Angleterre que sont publiées les premières études, telle celle de Sir Dudley North qui, dans ses Dicourses upon Trade (1691), se propose d’étudier le commerce en appliquant la méthode cartésienne. Cette activité est réglée comme une « mécanique », mot qui signifie, explique-t-il « connaissance fondée sur des vérités claires et évidentes ». On peut y voir une sorte de manifeste de la discipline nouvelle où il apparaît que les prix doivent se fixer eux-mêmes.
William Petty, avec son Arithmétique politique (1691), introduit le calcul dans l’appréciation de la valeur d’échange. La discipline reste dominée jusqu’au milieu du siècle par les auteurs anglais :  Richard Cantillon (Essai sur la nature du commerce en général, 1730, éd. 1755) met en valeur, dans une optique assez mercantiliste, les limites de l’enrichissement par le commerce ; David Hume (Discours politiques, 1752) souligne au contraire le rôle du commerce extérieur dans la croissance des nations.
La pensée commerciale française reste en retrait. Elle n’apparaît guère qu’à travers des écrits pratiques encore marqués par Le parfait négociant (1675) de Savary, tel le Dictionnaire universel du Commerce (1723) des fils Savary. Daniel Defoe critiquera le savoir sans expérience de ces ouvrages. Seul Jean-François Melon (Essai politique sur le commerce, 1734) soutient la comparaison avec la pensée anglaise. Lui aussi, dans le climat néo-mercantiliste qui fait suite à l’échec du Système, a bien perçu l’importance de l’échange entre les nations et le besoin de réciprocité. Montesquieu lui empruntera beaucoup ; peut-être parce qu’il était bordelais comme lui. Il faut attendre Condillac (Le commerce et le gouvernement, 1776) pour que soit reprise cette réflexion sur la valeur d’échange.
Il reste enfin à souligner l’influence des physiocrates. En dépit des erreurs, sur le rôle matriciel de l’agriculture en particulier, elle reste essentielle sur l’analyse de la circulation des richesses. Le vif débat créé par la « secte », comme l’appelaient ses adversaires, a contribué à creuser une discipline encore peu familière aux Français. Dans l’Eloge de Vincent de Gournay (1759) par exemple, Turgot se montre un parfait analyste du fait commercial. Enfin il est indéniable que la Physiocratie et les questions que ce courant soulevait, ont beaucoup influencé Adam Smith dans la Richesse des nations.
 
Bibliographie
 
Butel P., L’économie française au XVIIIe siècle, SEDES, Paris, 1993.
Cheminade Ch., « Libéralisme, corporatisme et dérogeance : à propos des édits sur le commerce de 1701 et 1763 », in Dix-huitième siècle, 1994, pp. 260-284.
Daviet J.-P., Nouvelle histoire économique de la France contemporaine, I L’économie préindustrielle (1750-1840), Paris, La Découverte, 1993.
Denis h., Histoire de la pensée économique, Paris, PUF, 10e édition mise à jour, 1993.
Goggi G., « Galiani et l’Angleterre. Sur la genèse Des dialogues sur les blés », in Dix-huitième siècle, 1994, pp. 205-316.
Groenewegen P., « La French connection : influences françaises sur l’économie politique britannique », in Dix-huitième siècle, 1994, pp. 15-36.
Hook J., « Discours commercial et économie politique en France au XVIIIe siècle : l’échec d’une synthèse », in Revue de Synthèse, 1987, pp. 57-73.
Kaplan S. L., Le pain, le peuple et le roi : la bataille du libéralisme sous Louis XV, Paris, Perrin, 1986.
Larrère C., L’invention de l’économie politique au XVIIIe siècle, Paris, PUF, 1992.
Nieli R., « Commercial Society and Christian Virtue : the Mandeville-Law Dispute », in Review of Politics, 1989, pp. 581-610.
Perrot J.- C., « Les dictionnaires de commerce au XVIIIe siècle », in Revue d’histoire moderne et contemporaine, 1981, pp. 36-67.
Petino A., « Commercio e svilupo economico nell’Inghilterra pre-industriale di Daniel Defoë », in Economia e storia, 1983, pp. 269-285.
Poussin Ph., Histoire des idées économiques de Platon à Adam Smith, Paris, LGDJ, 1994.
Steiner Ph., « La liberté du commerce : le marché des grains », in Dix-huitième siècle, 1994, pp. 201-222.
Szramkiewicz R., Histoire du droit des affaires, Paris, Montchrestien, 1989.
Vergé-Franceschi M., dir., Guerre et commerce en Méditerranée. IXe-XXe siècle, Paris, 1991.
 
Corrélats : Canaux ; Capitalisme ; Colonialisme ; Coton, toiles peintes ; Crédit, banques ; Echanges ; Economie politique ; Exclusif ; Foires et marchés ; Intérêt ; Mesure (systèmes et instruments de) ; Ports ; Transport
 
 
1 -