Les ambitions seigneuriales d’un ministre.

Joseph-Vincent Lascaris de Castellar, marquis de La Roquette

1778-1792

 
 
Pour citer : Michel Bottin, « Les ambitions seigneuriales d’un ministre, Joseph-Vincent Lascaris de Castellar, marquis de La Roquette », in Actes du colloque de Menton, octobre 1997, Le Comté de Vintimille et la Famille comtale, Société d’art et d’histoire du Mentonnais, Menton, 1998, pp. 27-30
 
 
         « Principalissime famille du Comté de Nice »[1]. C’est en ces termes que Charles-Emmanuel II présente à la fin du XVIIe siècle les Lascaris-Vintimille. Le roi rendait ainsi hommage autant à l’ancienneté du lignage qu’à la qualité des services rendus à la Maison de Savoie et soulignait leur éminente position dans leur province d’origine. L’histoire des Lascaris au siècle suivant s’inscrit dans cette continuité. Dans un ensemble familial impressionnant où s’illustrent généraux, évêques, amiraux et magistrats, ressort le personnage de François Marie Joseph Vincent Lascaris de Castellar né en 1729, mort en 1793. L’ampleur de sa carrière en fait un personnage à part. Point d’orgue d’une longue tradition de service, il est en effet à la fois le plus chargé de titres et aussi la dernière illustration du lignage. Autant dire que ses fonctions et ses ambitions dépassent les horizons de la province niçoise. Lascaris parcourt l’Europe et mène à Turin la vie d’un grand seigneur. Les liens qui l’attachent au berceau de sa famille semblent bien ténus : son titre de comte de Castellar rappelle certes ses origines niçoises mais masque en fait une situation de coseigneur minoritaire. Parvenu au faîte des honneurs, il voudra cependant réaffirmer ces liens avec force, en obtenant une inféodation plus digne de son rang. Il aurait pu la rechercher en Piémont sans grandes difficultés mais c’est dans le Comté de Nice qu’il se fera l’obligation de la trouver. Non sans peine et sans surprises !
 
Le coseigneur de Castellar
         Joseph Vincent Lascaris de Castellar est le fils du comte Jules César[2], un des coseigneurs de Castellar. L’assise féodale de sa famille est très réduite : elle se limite au milieu XVIIIe siècle à quelques parts du fief, quatre sur soixante-quatre. Le reste est partagé entre six coseigneurs, presque tous des Lascaris[3], descendants de Guillaumin Lascaris, unique seigneur du lieu au XIVe siècle[4].
Le comte Jules César a fait une brillante carrière dans la magistrature : il a été d’abord juge de Nice en 1692 puis sénateur et enfin président du Sénat de Casale en Montferrat en 1723[5]. Il s’oriente ensuite vers la diplomatie et devient ambassadeur aux cours de France et d’Espagne. Il termine sa carrière comme ministre d’Etat[6] et décède en 1738[7].
         C’est donc à Turin, dans les allées du pouvoir, que va grandir Joseph Vincent. Il s’y trouve placé sous les plus hautes protections. Ainsi lorsque, deux ans avant de décéder, le comte Jules César voudra protéger les intérêts du jeune Joseph Vincent alors âgé de sept ans, il désignera par son testament du 26 juillet 1736 comme curateurs, sa belle-sœur la marquise Claudia di Pallazo, dame d’honneur de la reine, et son époux le marquis Charles Ferrero d’Ormea, premier secrétaire d’Etat et chevalier de l’Ordre de l’Annonciade[8]. L’enfant fait ses études à Turin et devient bachelier à l’Université royale le 1er juillet 1746. Joseph Vincent n’y poursuit pas son cours de « jurisprudence » et part alors pour l’Allemagne afin de suivre à Dresde des études de droit public et de langue allemande[9].
         A 25 ans il commence une carrière diplomatique qui le conduira à Hanovre puis à La Haye après un séjour en Sardaigne. En 1764, il est résident du roi de Sardaigne à Naples près le roi des Deux-Siciles. Il porte alors le titre de gentilhomme de la Chambre. En 1771 on le retrouve à Turin comme ministre et premier secrétaire d’Etat pour les Affaires étrangères. Il est alors secrétaire de l’Ordre de l’Annonciade [10].
         Le 31 mai 1772 il épouse à Nice Marie Agnès, fille unique du comte Jean Jérôme Peyre de la Costa et de Marie Françoise Cortina d’Eze. Mais Joseph Vincent accaparé par ses obligations de service est absent. Il est représenté par son oncle Jean Paul Augustin Lascaris, comte de Peille. Le mariage est béni au domicile des Peyre par le curé de la paroisse Saint Jacques. Les témoins sont Charles François Thaon de Revel comte de Saint-André et le comte Joseph Gaëtan Renaud coseigneur de Falicon. Le contrat de mariage a été signé la veille dans la maison de campagne du comte Peyre à Nice, quartier Saint-Laurent. Il fixe au profit de Marie Agnès une dot considérable de 150.000 livres, digne de l’épouse d’un ministre[11]. En 1774 on retrouve Joseph Vincent avec le titre de grand de la Couronne. Sa carrière atteint alors les sommets de l’Etat[12].
         Le décalage entre ses hautes fonctions et son titre de noblesse apparaît alors évident. En effet, dans un Etat qui, encore au XVIIIe siècle, accorde à la position féodale une grande importance, le comte Joseph Vincent n’est pas en situation très avantageuse : il n’est qu’un des coseigneurs de Castellar, et encore pas le plus important. A cela on peut sans doute ajouter un titre de baron qu’il a acquis par testament de François Drago, baron des Ferres et coseigneur de Conségudes et de Bouyon, le 28 mai 1760[13]. Mais ces fiefs eux aussi sont divisés. A cela s’ajoute un inconvénient supplémentaire -et majeur- ces fiefs sont français depuis que le traité de Turin du 24 mars 1760 a profondément rectifié la frontière est de la province niçoise et fait passer ces villages sous la souveraineté française.
         Joseph Vincent recherche donc un fief dont il serait l’unique seigneur. La chose est apparemment facile ; il lui suffit d’obtenir du roi une concession, dans le comté de Nice ou en Piémont. Les occasions ne manquent pas, surtout au cours de la deuxième partie du XVIIIe siècle : les créations sont nombreuses. On en trouve ainsi plusieurs sur le territoire même de la Ville de Nice, à La Madeleine, à Cimiez, à Carras et en d’autres lieux. Les réinféodations de fiefs, à la suite de retour à la Couronne, pour défaut d’héritier par exemple, offrent également des possibilités[14].
         Mais ce n’est pas ce que recherche Lascaris. Ces fiefs sont beaucoup trop récents pour convenir au descendant d’une aussi célèbre famille. Le prix, souvent autour de 10.000 livres, n’est également pas à la hauteur de son rang. La haute société turinoise ne manquerait pas de s’en étonner et peut-être de se moquer. Seul un fief ancien peut convenir, c’est-à-dire un fief dont l’investiture originelle remonte à une période soit antérieure, soit légèrement postérieure à la dédition de Nice à la Maison de Savoie en 1388, selon les critères du droit féodal en vigueur dans les Etats de Savoie. Ces fiefs sont davantage chargés d’honneurs parce qu’ils offrent à leur seigneur les plus larges possibilités de gestion, à commencer par la possibilité de racheter les prérogatives et droits féodaux démembrés depuis le Moyen Age. On n’est pleinement seigneur que dans ces cas-là. D’après la nomenclature dressée par la Regia Camera de Conti de Turin dans les années 1770, il n’en existe dans le Comté de Nice qu’une dizaine dans ce cas. Et encore plusieurs sont-ils divisés, parfois à l’excès comme Châteauneuf[15].
         Pour acheter, Lascaris doit donc trouver un vendeur, soit un seigneur unique, soit un ensemble de coseigneurs tous d’accord pour vendre. Dans un cas comme dans l’autre la solution paraît impossible. Comment imaginer par exemple que ses cousins accepteraient de lui céder leurs parts de Castellar ? Joseph Vincent en a sans doute rêvé ! Mais on peut penser que si l’opération avait été possible, son père l’aurait déjà réalisée.
 
Le marquis de La Roquette
 
         Faute de Castellar, Joseph Vincent jettera son dévolu sur la Roquette, dans la vallée du Var. Le fief possède deux avantages : d’abord il est tenu par un seigneur unique et il est à vendre, situation rarissime pour un fief ancien[16]. Ensuite il a été tenu autrefois, de 1446 à la fin du XVIe siècle par des Lascaris[17]. C’est la solution idéale !
         Il y a toutefois un obstacle de taille. Le seigneur de La Roquette, Jean Ludovic Bonfiglio, très endetté, veut bien vendre, mais il ne le peut pas. Son fief est en effet grevé d’une substitution fidéicommissaire qui l’oblige à transmettre le fief intact à ses descendants, de fils aîné en fils aîné[18]. La vente du fief règlerait tous ses problèmes d’endettement ... à la plus grande satisfaction des créanciers. Certains attendent depuis deux générations ! Joseph Vincent propose à Jean Ludovic Bonfiglio l’arrangement suivant : transfert de la primogéniture sur le fief des Ferres pour ne pas léser les successeurs au fief de La Roquette et versement de 22.000 livres, le fief des Ferres étant évalué à 20.000 livres[19].
         Le roi autorise l’opération tant pour donner satisfaction à Lascaris que pour dénouer l’affaire Bonfiglio et payer les créanciers. Elle présentait en effet l’immense avantage de mettre un terme à une inextricable affaire de succession qui durait depuis près de soixante-dix ans. Ces seigneurs désargentés, les Bonfiglio de La Roquette, prisonniers de leur primogéniture, ternissaient, involontairement certes, l’ensemble de la noblesse niçoise. Tout le monde à Nice connaissait cette affaire qui défrayait régulièrement la chronique judiciaire. De ce point de vue, Lascaris, fidèle parmi les fidèles, rendait une fois de plus service à son roi.
         Le 26 octobre 1776 le comte Lascaris de Castellar achète ainsi le fief de La Roquette avec possibilité de racheter les biens et droits aliénés au fil des siècles et ayant un caractère féodal : le rachat concerne les bandites -les pâturages-, les fours, les moulins et plusieurs pièces de terre, en fait la plus grande partie du patrimoine féodal, aliénés depuis le XVIe siècle par les seigneurs successifs, soit à la Communauté de La Roquette-Saint Martin, soit à des particuliers. Le 12 décembre 1776 le premier rachat porte sur trente-quatre parts -sur quarante- des moulins. Le montant est de 26.000 livres. Les autres opérations suivent, non sans conflits, par exemple pour les bandites.
         Lascaris obtient l’investiture du fief le 16 janvier 1778 avec le titre, extrêmement rare dans la province, de marquis[20] ; son prédécesseur Bonfiglio n’était que « vassal ». Enfin suprême consécration, il reçoit en septembre la grand-croix de l’Ordre des Saints Maurice et Lazare et le collier de l’Ordre de l’Annonciade[21].
Avoir comme seigneur un personnage aussi titré et aussi haut placé auprès du roi a certainement flatté les habitants du lieu. Le simple fief devenait un marquisat ; cela devait bien valoir quelques avantages. D’autant que Monsieur le Marquis se montrait très bien disposé : n’avait-il pas, quelques mois auparavant, adressé de Turin aux syndics de la Communauté une lettre très aimable où il faisait valoir son attachement à une communauté à laquelle, précisait-il, il devait « d’autant plus s’intéresser qu’elle (avait) déjà éprouvé les mêmes sentiments de reconnaissance de la part de ses ancêtres »[22].
         La gestion féodale de Lascaris n’est cependant pas une œuvre de bienfaisance. Son procurateur, le capitaine Plenti, de Lantosque, dirige les opérations de rachat avec vigueur. Bientôt le fief est entièrement reconstitué. La population ne paraît pas s’en plaindre, la gestion de Plenti se révélant meilleure que celle des particuliers ci-devant détenteurs des droits féodaux. Les moulins par exemple sont plus nombreux et mieux répartis sur le territoire communal[23].
         Il en va autrement pour le rétablissement des droits de chasse, de pêche et de dérivation des eaux du Var. Les anciens seigneurs n’avaient plus fait valoir, depuis très longtemps, ces droits qui, selon le droit féodal en vigueur, appartenaient à tout seigneur titulaire de la haute justice. Les habitants s’étaient habitués à la liberté. Leur rétablissement va entraîner une suite de procès devant le Sénat de Nice et la Regia Camera de Turin entre la Communauté, puis un groupe de particuliers, et Lascaris[24].
         Lascaris -ou plus exactement Plenti-, sûr de son droit se montre intraitable. Les protestations se durcissent ; il y a maintenant à La Roquette-Saint Martin une opposition bien décidée à faire plier le seigneur, fut-il ministre du roi. Après six années de procès, le procureur général près la Regia Camera précise dans ses conclusions du 7 avril 1784 que les droits de pêche, chasse et dérivation des eaux ne sont pas des droits « privatifs et banaux ». Le seigneur ne peut que les règlementer et les taxer sans pouvoir les interdire complètement. C’est dans ce sens que juge la Regia Camera le 6 décembre 1784[25].
         Le marquis de La Roquette a-t-il suivi de près toutes ces péripéties juridiques ? C’est très peu probable. Lascaris a poursuivi sa carrière vers d’autres sommets et a été nommé vice-roi de Sardaigne le 6 septembre 1777[26] ; il reste en poste à Cagliari pendant six ans. A son retour, en 1783, il obtient la charge de grand chambellan[27] une des plus importantes de la cour. Il n’y aura d’ailleurs plus après 1784 de procès entre lui-même et les habitants de La Roquette-Saint Martin, un peu comme s’il voulait éviter que de tels conflits pour de vulgaires droits et biens féodaux n’entachent sa réputation.
         La charge de grand chambellan se serait d’ailleurs mal accommodée de telles joutes judiciaires. Elle lui donnait, entre autres titres, celui de président et de premier directeur de l’Académie royale de peinture et de sculpture. A titre personnel il n’hésitait d’ailleurs pas à faire valoir sa propre production littéraire, résultat d’une ancienne passion qui remontait à sa jeunesse alors qu’il était membre de l’Arcadie de Rome. En 1784, il fait d’ailleurs imprimer à Cagliari, à l’Imprimerie royale, une série de sonnets en italien[28]. Sa réputation d’humaniste et de fin lettré en aurait souffert. Un ministre de la culture ne pouvait guère se comporter autrement. Plenti se montrera en effet assez conciliant pour que la gestion des droits féodaux ne suscite plus de difficulté.
 
         Lascaris demeurera marquis de La Roquette jusqu’à l’invasion du Comté de Nice par les Français en septembre 1792, quatre mois avant sa mort survenue le 28 janvier 1793 à Turin. Ses droits et titres féodaux étaient bien entendu abolis par application automatique de la loi française, mais comme il habitait Turin il n’y avait aucune raison de le considérer comme émigré. Il conservait donc la propriété de ses biens -moulins, terres et château-. Son fils Augustin en héritera.
 
 


[1] Cité par Charles-Alexandre Fighiera, « Famille Lascaris-Vintimille », in Les Niçois dans l’histoire, dir. Michel Derlange, Privat, Toulouse, 1988.

[2] et d’Isabella di Palazzo épouse en secondes noces de Jules César, Arch. dép. des Alpes-Maritimes, 2 J 67, Fonds Doublet. On y trouve une série de notes provenant de la série C (insinuation des actes notariés).

[3] Arch. dép. des Alpes-Maritimes, C, registres 2 et 3 (consegnamento féodal de 1734 : Claude François Lascaris, déclaration n° 12, registre2, pour 32/64èmes ; Marie Camille De Gubernatis, épouse du précédent, ibid. pour 1/64èmes ; Alexandre Lascaris, ibid., pour 16/64èmes ; François Charles Lascaris-Vintimille, ibid., pour 8/64èmes ; comte Jules César Lascaris-Castellar, déclaration n° 19, registre 2, pour 4/64èmes ; Charles Marie Lascaris, déclaration n° 22, registre 3, pour 2/64èmes ; Baron Jean Joseph Marchesan, déclaration 12, registre 3, pour 1/64ème. Noter que Claude François Lascaris et son épouse sont, avec 33 parts, majoritaires. Le titre de comte de Jules César n’a qu’une valeur honorifique.

[4] Tables de dévolution du fief de Castellar, Arch.dép. des Alpes-Maritimes, Città e contado di Nizza, mazzo 13/1, L 4, 26 mars 1771, Parere del Procuratore generale di S.M. Conte Rossi di Tonengo intorno la natura de feudi del Contado du Nizza.

[5] Fighiéra, op.cit., p. 128.

[6] « Joseph Vincent, comte de Lascaris-Vintimille », in Jean Baptiste Toselli, Biographie niçoise ancienne et moderne, 2 vol., Nice, 1860.

[7] Arch. dép. des Alpes-Maritimes, 2 J 67, Fonds Doublet.

[8] Testament déposé au Sénat de Nice, Arch. dép. des Alpes-Maritimes, B 301. Jules César est fils de feu comte et sénateur François Lascaris.

[9] Toselli, Biographie, op. cit., T.2, p. 22.

[10] Fonds Doublet.

[11] Arch. dép. des Alpes-Maritimes, Fonds Doublet et Fighiéra, op. cit., « Famille Peyre », p. 164.

[12] Fonds Doublet.

[13] Arch. dép. des Alpes-Maritimes, B 303, f° 106.

[14] Sur ces questions Michel Bottin, « Controverse sur l’application aux fiefs niçois des principes des Libri Feudorum aux XVIIe-XVIIIe siècles », in Recueil des mémoires et travaux de la Société d’Histoire du droit des anciens pays de droit écrit, XI, 1980, pp. 99-112.

[15] Ibidem.

[16] Bottin, « Controverse », op. cit.,

[17] Lascaris, branche de La Brigue. Voir la table de dévolution du fief de La Roquette dans le Parere de Rossi di Tonengo, op. cit.

[18] Sur l’origine de la primogéniture, Michel Bottin, « Fief et noblesse dans le Comté de Nice, XVIe-XVIIIe siècle », in Recueil des mémoires et travaux de la Société d’Histoire du droit et des institutions des anciens pays de droit écrit, XIII, 1985, pp. 153-165 à la p. 163.

[19] Arch. dép. des Alpes-Maritimes, B 54, f° 115 sq., 16 décembre 1776.  

[20] Arch. dép. des Alpes-Maritimes, B 23, f° 4 sq.

[21] Toselli, Biographie, op. cit., p. 23.

[22] Archives communales de La Roquette-Saint Martin, E dépôt 65, FF 18.

[23] La banalité des moulins a donné lieu à une série de procès jusqu’à l’époque de la Restauration sarde. la matière a été rassemblée par les propriétaires de moulins dans un Sommario de 277 pages imprimé à Turin en 1816 « Dalla Stamperia di Giuseppe Favale ».

[24] Ibidem. Pour une approche de ces questions Michel Bottin, « La Regia Camera de conti de Turin et le contentieux féodal au XVIIIe siècle », in Actes du 121e Congrès des sociétés historique et scientifiques, 1996, Ministère de l’éducation nationale. A paraître.

[25] Sommario, op. cit., p. 113.

[26] Toselli, Biographie, op. cit., pp. 22-23.

[27] Ibidem, p. 24.

[28] Ibidem, p. 23.

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