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Pour citer : « Henri Costamagna (1926-2017) et l’histoire institutionnelle du Comté de Nice », in Nice Historique 2017, pp. 233-237.
Il y a près d’un demi-siècle, en 1971, Henri Costamagna soutenait une thèse remarquée sur les institutions communales dans le Comté de Nice au XVIIIe siècle. Le travail était dirigé par le Professeur Maurice Bordes, un spécialiste des institutions administratives françaises au XVIIIe siècle. La thèse faisait apparaître la richesse et la vitalité des institutions communales au triple plan politique, administratif et financier. Elle éclairait aussi l’action de l’administration de la Maison de Savoie, prévoyante et réformiste. L’intendant de la province était peut-être le personnage central de la fresque institutionnelle peinte par l’auteur. Le travail était précis et bien documenté, propre à fournir une base solide. C’est ce que notait le Professeur Roger Aubenas dans son rapport de thèse. Ce maître de l’histoire du droit méridional prophétisait que « cette étude générale sera un guide sûr pour des éventuels travaux de détail consacrés à telle ou telle communauté ». La thèse d’Henri Costamagna était en effet un travail pionnier. Elle fait partie des premières grandes thèses de la jeune Université de Nice. Elle ouvrait les portes de l’histoire de Nice à l’époque moderne.
On ne peut rendre un hommage à Henri Costamagna sans commencer par souligner l’importance de sa thèse pour les chercheurs à venir et pour sa propre formation intellectuelle. Le XVIIIe siècle niçois qui s’ouvrait devant lui offrait un riche champ de recherches. Il y consacrera plusieurs dizaines d’études.
Henri Costamagna était âgé d’une quarantaine d’années lorsqu’il réalisa ce travail. Il avait déjà à cette époque derrière lui une longue carrière d’enseignant dans le primaire puis dans le secondaire. Le parcours professionnel de l’universitaire est en effet atypique.
Celui-ci commence à l’Ecole Normale de Nice, sa ville natale, à la fin de la guerre, en 1944. A la sortie de l’école, Henri Costamagna est nommé instituteur à Cabris en 1945 puis à Peymeinade de 1948 à 1949. Il est alors promu à l’Ecole normale de Nice comme « instituteur titulaire détaché à la surveillance » de 1949 à 1953 et sera muté avec les mêmes fonctions à l’Ecole normale de Paris en 1953-1954.
Mais Henri Costamagna aspirait à devenir professeur de lycée. C’est à cette époque qu’il commence des études supérieures à la Faculté des Lettres d’Aix-en-Provence. Il y obtient une licence es-Lettres d’histoire et géographie en 1950 et un DES d’Histoire en 1952. Son sujet de mémoire portait sur « La défense du Var sous la Révolution et l’Empire ». Il en gardera un goût pour l’histoire militaire de Nice. Mais dans l’immédiat ses préoccupations sont ailleurs, dans la préparation d’un concours de l’enseignement secondaire. Il s’y engage avec efficacité et est reçu la même année, en 1955, au CAPES d’Histoire et Géographie et à l’agrégation. Il est alors nommé au Centre pédagogique régional de Bordeaux en 1955 puis, l’année suivante, à Constantine et de 1956 à 1958 au lycée Bugeaud à Alger. C’est à cette époque, en 1957, qu’il épouse à Nice, Colette Raulin. Le couple aura cinq enfants. Sa carrière se poursuivra en région parisienne, au lycée pilote de Montgeron de 1958 à 1960. Et c’est enfin le retour à Nice. Henri Costamagna est nommé au lycée Masséna. Il y enseignera pendant dix-huit ans. C’est en souvenir de ces années qu’il publiera en 1985 une étude sur l’histoire de l’établissement.
Mais c’est surtout la recherche qui attire Henri Costamagna. La Faculté des Lettres de Nice offre quelques opportunités. Il y est accueilli par Maurice Bordes, directeur du département d’Histoire, qui lui propose de faire une thèse sur les institutions communales dans le Comté de Nice. Convaincu par le sérieux et les qualités scientifiques de de son étudiant, Maurice Bordes lui permet peu de temps après, en 1968, d’obtenir un poste de chargé de cours. Il cumulera cette fonction avec ses enseignements au lycée jusqu’en 1978, année où il est nommé assistant à la Faculté des Lettres. Il occupera ces nouvelles fonctions jusqu’à sa nomination comme maître de conférences en 1986. Ainsi, pendant près de vingt-cinq ans, jusqu’à sa retraite, Henri Costamagna a assuré à la Faculté des cours et des travaux dirigés. On retiendra particulièrement trois enseignements qui sont étroitement liés à ses activités de recherche : l’histoire du Comté de Nice à l’époque moderne, l’histoire de l’art baroque et la démographie historique, en lien avec le Laboratoire d’histoire quantitative animé par le Professeur Da Silva.
La thèse n’a pas mis un terme aux recherches. Bien au contraire. De 1971 à 1975, dix études, publiées dans les meilleures revues scientifiques, approfondissent sa recherche sur les institutions communales niçoises. Vient ensuite le temps de l’élargissement du sujet. Il se fera autour de la problématique de la centralisation. Ses recherches sur l’intendance dans les Etats de Savoie et sur l’impôt direct -le « tasso »- méritent d’être placées parmi les toutes premières mises en perspective sabaudo-piémontaises de la recherche locale. C’est dans ce cadre, celui de la relation entre Nice et Turin que le moderniste qu’il était n’hésitera pas à faire plusieurs incursions dans l’histoire contemporaine, celle de la période sarde, afin de mettre en valeur les fortes continuités institutionnelles qui relient le XVIIIe siècle à cette période.
Parmi toutes ces publications on retiendra particulièrement ses larges développements dans La région niçoise, sous la direction de Paul Castella en 1975, dans l’Histoire de Nice et du pays niçois publiée sous la direction de Maurice Bordes en 1976, et surtout l’importante étude qu’il publie dans Le Comté de Nice sous la direction d’André Compan en 1980.
La thèse avait donné du fruit. Et pas seulement dans le champ de l’histoire politique et administrative. En labourant le terrain communal de l’est à l’ouest de la province et de la mer aux montagnes du Comté, Henri Costamagna était entré dans une civilisation aux caractéristiques bien particulières, différentes de ce qu’on pouvait rencontrer dans la Provence française voisine. Henri Costamagna percevait ces différences : cette civilisation était plus traditionnelle, plus communautaire, plus particulariste et plus catholique. Plus enracinée aussi puisqu’il en trouvait encore des prolongements jusqu’au rattachement à la France en 1860. « Une vieille civilisation communautaire […] qui persistait avec vivacité, comme dans un monde clos, étonnamment protégée des bouleversements extérieurs » analyse-t-il dans Le Comté de Nice en 1990.
Ainsi s’éclairent les nouvelles recherches qu’il entreprend à partir des années 1980 dans les domaines de l’art baroque, de la littérature niçoise et de la vie religieuse. Sa nomination en 1979 comme membre de l’Archiconfrérie de la Miséricorde, les Pénitents noirs, a assurément donné un sens à toutes ces recherches. On notera ses études sur la chapelles de la Miséricorde, sur l’église du Vœu, sur le sanctuaire de N. D. de Laghet.
On remarquera surtout parmi ses dernières études celles sur les confréries de pénitents du Comté Leur histoire, remarque-t-il, s’inscrit dans une tradition encore vivante aujourd’hui. Henri Costamagna en porte d’une certaine façon le témoignage dans une étude sur « Le rôle social des pénitents » parue en 2000. Il terminait ce travail par un éclairage sur les évolutions contemporaines des œuvres de charité de ces confréries. Afin d’illustrer cet aspect, il mentionnait la décision prise en 1992 par l’évêque de Nice de renouveler les fonctions funéraires traditionnelles des pénitents en leur confiant l’accueil des défunts et de leurs familles à l’Athanée de Nice. Henri Costamagna remplira lui-même cette fonction pendant plus de dix ans … avec l’esprit et la foi de ces pénitents qu’il avait rencontrés dans ses recherches historiques
Henri Costamagna. Bibliographie
La défense du Var sous la Révolution et l’Empire. Mémoire de DES d’Histoire présenté en1952 et résumé par l’auteur », Recherches régionales,1963, n°4, pp. 19-32.
« La première occupation du Comté de Nice en 1691. Relation de l’abbé de Saint-Pons Pierre Gioffredo. Traduite de l’italien », Recherches régionales, 1969, n°1, pp. 3-25.
Recherches sur les institutions communales dans le Comté de Nice au XVIIIe siècle (1699-1792), Thèse d’Histoire, direction Maurice Bordes, 3 vol., Université de Nice,1971.
« La vie communale à Peille au XVIIIe siècle. 1699-1775 », Lou Sourgentin, 1971, n°6
« Statuts réglementaires agricoles dans le Comté de Nice au XVIIIe siècle », Cahiers de la Méditerranée, n°3, 1971, pp. 1-13.
« Aspects et problèmes de la vie agro-pastorale dans le Comté de Nice.1699-1792 », Revue d’histoire économique et sociale, 1971, n°4, pp.508-549.
« Figures familières des cité et villages d’autrefois : arbitres, campiers, regardateurs », Nice Historique, 1971, n° 4, pp. 101-122.
« Libertés communales et tutelle centralisatrice à Nice. 1699-1792 », Annales du Midi, 1972, n°109, pp. 397-419.
« Budgets communaux du Comté de Nice au XVIIIe siècle : essai de typologie », Provence historique, janvier-mars 1973, pp. 53-64.
« Les guerres et leurs conséquences dans le Comté de Nice au XVIIIe siècle », Cahiers de la Méditerranée, 1973, vol. 6, n°1, pp. 77-93.
« Nice au XVIIIe siècle. Présentation historique et géographique », Annales de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de Nice, n° 19, 1973, pp. 7-28.
« La vie communale et l’enseignement dans le Comté de Nice au XVIIIe siècle », Nice historique, 1974, n°4, pp. 197-206.
« Notes sur les migrations dans le Comté de Nice au XVIIIe siècle », Cahiers de la Méditerranée, 1974, pp. 80-91.
« Ressources financières des communautés dans le Comté de Nice au XVIIIe siècle », Provence historique, janvier-mars 1974, pp.29-67.
Compte rendu de l’ouvrage d’A. Petracci, « L’intendente provinciale nella Francia d’antico regime », Revue historique de droit français et étranger, 1974, pp. 74-75.
« Aspects et problèmes de la communauté chrétienne niçoise entre 1706 et 1860 », Nouvelles Religieuses du Diocèse de Nice, n° 20, 21 et 22, mai-juin, 1975.
« La région de Nice au XVIIIe siècle », Nice et sa région, dir. Paul Castella, Ciais imprimeurs, Nice, 1975.
« La vie urbaine niçoise au XVIIIe siècle d’après les statuts de la ville », Annales de la faculté des Lettres et Sciences humaines de Nice, n°25, 1975, pp. 9-27.
« Nice aux siècles de la Renaissance et du Baroque », Histoire de Nice et du pays niçois, dir. Maurice Bordes, Privat, Toulouse, 1976, pp. 135-176.
« Les intendants du Comté de Nice au XVIIIe siècle », Cahiers de la Méditerranée, 1979, pp. 13-27.
« Aspects et problèmes de la communauté chrétienne niçoise. 1706-1860 », Lyon et l’Europe, Mélanges Richard Gascon, 2 vol., PUF, Lyon, 1980, au vol. 1, pp. 101-118.
« Présence bénédictine dans les Alpes-Maritimes », Commémoration du 15e centenaire de saint Benoît, Castagniers-Nice, 1980, pp. 2-11.
« Le Comté de Nice à l’époque moderne », Le Comté de Nice, dir. André Compan, Les Editions de l’Organisation, Editions Seghers, Paris, 1980, pp. 189-261.
Participation à Pénitents des Alpes-Martimes, dir. L. Thévenon, Editions Serre, Nice, 1981
L’église du Vœu, 1832-1982, avec P. Bodard et L. Thévenon, Institut d'études niçoises, Nice, 1982.
« Initiative communale et tutelle centralisatrice à Nice durant la période de la Restauration sarde », Annales de la faculté des Lettres et des Sciences humaines n° 45, Hommage à Maurice Bordes, Les Belles Lettres, Paris, 1984, pp. 79-94.
« Jean-Charles Passeroni, prêtre et poète du haut pays niçois », Recherches régionales, 1984, n°3-4, pp.181-192.
« Tourisme et paysage durant l’époque de la Restauration sarde », Actes du colloque Tourisme et paysage, Nice, 1982, Laboratoire d’analyse spatiale et quantitative, Nice, s.d. (1985)., pp.33-50.
« Administration communale et provinciale à Nice. 1814-1847 : mutation ou continuité ?», Actes du colloque de 1985, Nice au XIXe siècle. Mutations institutionnelles et changements de souveraineté », Centre d’Histoire du droit, Nice, 1985, pp. 55-68.
« Pour une histoire de l’intendenza dans les Etats de Terre ferme de la Maison de Savoie à l’époque moderne », Bollettino storico bibliografico subalpino, 1985, II, pp.373-388.
« Histoire de l’enseignement sur le site du lycée Masséna », Un grand lycée. Nice, Editions Alp’Azur, Antibes, 1985.
« Intégration et particularismes à travers les discours de distribution des prix au lycée Masséna de Nice, 1860-1914 », Les Alpes-Maritimes, 1860-1914, intégration et particularismes, Actes du colloque de 1987, Université de Nice, Editions Serre, Nice, 1988, pp. 229-243.
Notices dans Les Niçois dans l’histoire, dir Michel Derlange, Privat, Toulouse, 1988 : Achiardi, Antoine Gaëtan.1739-1812- Alberti François, dit de Villeneuve, 1737-1801- Artesan, famille- Audiberti, famille- Bassus, saint- Bottieri, Dominique André. ? -1798- Caissotti, Charles Louis de Saint Victor, 1694-1779- Canton de Ronco, Charles François- Cavendish, Henry, 1731-1810- Ceva, Pons – Gioffredo, Pierre. 1629-1692- Giraudi, Honoré. XVIIe siècle- Giuglaris, Louis. 1607-1653- Guigonis, Odoard et Odinet. XVIe siècle- Maccarani (Alli Maccarani), Famille- Mellarède, Pierre.1659-1730- Nicolis, Famille. XVIIIe siècle- Passadesco, Jean Baptiste. 1647-1720- Pastorelli, Honoré.vers 1550- vers 1620- Ribotti, Jean. 1689-1721- Rocca, lignée de peintres. XVIIe siècle- Roméro, Jean Baptiste, famille d’imprimeurs. XVIIe siècle-Van Loo, Abraham Louis, 1656-1712-
« 1988. Anniversaire du couronnement de Notre Dame des Grâces », Nice Historique, 1988, pp. 33-34.
« Un sauvetage : l’ancienne église Saint-Pierre de l’Ariane », Historiens et géographes. Bulletin de la Régionale de Nice, n° 20, 1988 septembre-octobre, pp. 3-6.
« Tourisme et paysage à Nice sous la Restauration sarde », Mesclun, n°6, 1987, pp.3-8 et n°7, 1988, pp. 4-9.
« L’intendance de Nice. 1689-1792 », Annales de la Faculté des Lettres et des sciences humaines de Nice, Mélanges Paul Gonnet, Nice, 1989, pp. 181-189.
« La chapelle de la Miséricorde », Nice Historique, 1989, pp. 149-158.
« L’écho des événements de France dans le Comté de Nice de 1788 à 1792 », Nice Historique, 1989, pp. 47-54.
« Les Cassini astronomes et géographes du roi », Actes du colloque de Nice 4 et 5 décembre 1987, Le mécénat capétien, dir. Claude Faisant et Maurice Torelli, Centre universitaire méditerranéen, Nice, 1989, pp. 89-98.
« Notre-Dame des Fontaines et son environnement historico-artistique », Notre-Dame des Fontaines, la Chapelle Sixtine des Alpes-Maritimes, dir. Benoît Avena, Borgo san Dalmazzo, 1989, pp. 21-24.
« La dédition vue par l’intendant Pierre Mellarède », Actes du colloque de Nice 1988, 1388, La Dédition de Nice à la Savoie, Publications de la Sorbonne, Paris, 1990, pp. 403-413.
« Honoré Leotardi », Anthologie des écrivains du comté de Nice, dir. Ralph Schor, Serre, Nice, 1990, pp.48-59.
« Les archives communales au XVIIIe siècle dans les Etats de la Maison de Savoie », La Gazette des archives, n° 146-147, 1990, pp. 303-307.
« Communautés et pouvoir central : du Comté de Nice au Département des Alpes-Maritimes. 1700-1800 », Actes du colloque international de Turin, 1989, Dal trono all albero della libertà. Tranformazioni e contunuità istituzionali nel territorio del regno di Sardegna, Ministero per i beni culturali, Roma, 2 vol., 1991, au vol. 1, pp. 421-443.
« Identité et spécificité de la région niçoise à l’époque moderne », Cahiers de la Méditerranée, n°43, 1991, pp. 5-17.
« Maurice de Savoie, prince et cardinal. Madame royale », Mesclun, n°16, 1991, pp.11-13.
« 1707 : la destruction du château de Nice », Mesclun, n°18 et 19, 1992, pp. 10-15 et 13-16.
« 1792 : un essai de défense du Comté de Nice sur le Var et son échec », Nice Historique, 1992, pp. 173-177.
« L’art baroque dans le Comté de Nice », Alpi del mare, n°2, 1993, pp.28-31.
« Gaspard Joanini », Mesclun, n°22, 1994, p. 12.
« Bernardo Vittone et Camillo Guarini », Mesclun, n°23, 1995, pp.22-23.
« Communautés et migrations dans le Comté de Nice et territoires environnants à l’époque moderne. XVIIIe-XIXe siècles », Recherches régionales, 3e trimestre 1995, pp.211-220.
« L’édit de 1733 sur l’administration communale du Piémont et son extension aux Etats de la Maison de Savoie », Bollettino storico bibliografico subalpino, 1996, II, pp. 681-701.
« Communautés et pouvoir central dans la province de Nice durant la Restauration sarde (1914-1848) », Ombre e luce della Restaurazione. Tranformazioni e contunuità istituzionali nel territorio del regno di Sardegna, Ministero per i beni culturali, Roma,1997.
« Historiens et chroniqueurs niçois vus par Nice Historique. XVIe-XIXe siècles », Nice Historique, 1998, pp. 67-75.
« Pierre Bodard », Nice Historique, 1998, n°1, p. 62.
« La place des vallées Bevera-Roya dans le Comté de Nice au XVIIIe siècle. 1750-1755 », Actes de la journée d’études de Menton du 17 octobre 1998, Du Mont-Agel à l’Armea. Art, histoire, personnages, Menton, 1999, pp. 21-25.
« Du Comté de Nice aux Alpes-Maritimes. L’office d’intendance et l’évolution des communautés », Actes du colloque de Nice, 16-17 avril 1999, Centre d’Histoire du droit, Du Comté de Nice aux Alpes-Maritimes. Les représentations d'un espace politique et culturel dans l'histoire, dir. P-L. Malausséna, Editions Serre, Nice, 2000, pp. 49-64.
« Le rôle social des confréries de dans le Comté de Nice aux XIXe et XXe siècles », Comité d'histoire de la Sécurité Sociale de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, n° 4, 2000, pp. 7-20.
« L’impôt du tasso et son extension aux Etats de la Maison de Savoie à l’époque moderne », Actes du 121e Congrès national des sociétés historiques et scientifiques, Nice, 1996, Recherches régionales, n°158, 2001, pp.3-12.
« Historique du sanctuaire de Notre-Dame de Laghet », Nice Historique, 2001, pp. 59-75.
« La politique du Consiglio d’Ornato et ses réalisations », Recherches régionales, 2001, n°158. Avec Jean Baptiste Pisano.
« La destruction du château de Nice vue par les contemporains de cet événement. 1691-1706 », Cahiers de la Méditerranée, 2001, n°62, pp. 48-66.
« Joseph Bonifacy, prêtre et chroniqueur niçois », Recherches régionales, n°106, 2002, pp 47-54.
Notices dans le Dictionnaire historique et biographique du Comté de Nice, dir. Ralph Shor, Encyclopaedia Niciencis Vol. IV, Serre Editeur, Nice, 2002 : Affouage- Alberti François- Archives communales- Ballestre Albert- Bans politiques et champêtres- Baroque- Budget communal- Cadastre- Caissotti famille- Campier- Château de Nice- Colonna d’Istria- Communauté- Communauté chrétienne niçoise- Compte exactorial communal- Comté de Nice- Conseils communaux : typologie- Conseils communaux : oligarchies-En-deçà et au-delà des monts- Enseignement à l’époque moderne- Intendant. Office d’intendance-Honoré Léotardi- Pierre Méllarède- Offices communaux. Jean Ribotti- Royales constitutions- Abbaye de Saint-Pons au XVIIIe siècle- Statuts de Nice au XVIIIe siècle- Tasso.
« L’Archiconfrérie de la Miséricorde et ses oratoires », Nice Historique, 2004, pp. 21-29.
« Nice. Ses remparts et son château », Actes du colloque de Villefranche-sur-Mer des 9-12 mai 2002, Vauban et ses successeurs dans les Alpes-Maritimes, Association Vauban, 2004, pp. 45-61.
« Les confréries de pénitents et l’identité du Comté de Nice », Actes du colloque de Nice des 24-27 avril 2002, Le Comté de Nice. De la Savoie à l'Europe. Identité, mémoire et devenir, dir. J-M. Giaume et J. Magail, Editions Serre, 2006, pp. 75-96.
« Hommage à Monseigneur Denis Ghiraldi », Nice Historique, 2006, pp. 159-160.
« La centralisation inévitable ? Etude statistique sur la pratique administrative de la Maison de Savoie. XVIe-XIXe siècles », Bollettino storico bibliografico subalpino, I, 2006. Avec Thierry Couzin.
« Les variations frontalières et territoriales du Comté de Nice et du Département des Alpes-Maritimes de 1388 à nos jours », Droit international et coopération internationale, Hommage à Jean-André Touscoz, France-Europe Editions, Nice, 2007, pp. 315-326.
« Progrès et limites de la centralisation dans les provinces des États de Savoie à l'époque moderne », Actes du colloque des 29 nov.-1 déc. 2007 organisé dans le cadre du programme PRIDAES, Pouvoirs et territoires dans les Etats de Savoie, dir. M. Ortolani et O. Vernier, Serre éditeur, Nice, 2010, pp. 193-202.